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Les jeunes et le sommeil

juillet 04, 2023

La moitié des 18-30 ans dort moins de sept heures par nuit en semaine, ce qui est bien inférieur aux recommandations de l’Inserm qui porte la durée idéale entre 8 et 10 heures par nuit.
Les jeunes connaissent d’importants changements au niveau de l’horloge biologique, faisant des jeunes des couche-tard/lève-tard. Le soir, ils ne ressentent pas la pression de se coucher, et le matin, n’ont pas envie de se lever. Par ailleurs, les jeunes dorment mal : difficultés à s’endormir, réveils nocturnes, insomnies.
Plusieurs facteurs entrent en jeu pour expliquer ces troubles du sommeil, et notamment celui de l’activité effectuée juste avant de s’assoupir : regarder un film ou une série, scroller sur les réseaux sociaux. Moins d’un jeune sur trois choisit d’ouvrir un livre ou une BD.....
Les coupables ?
⚠️La lumière bleue des écrans qui envoie directement au cerveau l’information qu’il n’est pas l’heure de dormir et qui inhibe la synthèse de la mélatonine, l’hormone facilitant l’endormissement. Mettre un filtre anti-lumière bleu ne résout rien car le contenu regardé peut également être émotionnellement fort.
⚠️Le mode vibreur qui crée des flashs lumineux venant perturber le sommeil. A chaque notification, on se réveille, même une seule seconde voire sans s’en rendre compte, fragmentant ainsi notre nuit.
Pourtant les écrans et les réseaux sociaux n’arrivent qu’en troisième position (28%) des causes de trouble du sommeil citées par les jeunes. Bien avant, ils incriminent leur difficulté à lâcher prise et à arrêter de réfléchir, le stress et la charge mentale.
Des chiffres peu étonnants au regard des dernières études sur la santé mentale des jeunes. 20,8 % des 18-24 ans ont connu un épisode dépressif en 2021, selon Santé publique France, contre 11,7 % quatre ans plus tôt. Il existe ainsi un lien très fort entre troubles psychiques et troubles du sommeil.
⚠️Le fait d’être anxieux ou dépressif peut rendre insomniaque. L’insomnie va engendrer à son tour une difficulté à réguler ses émotions. Une mauvaise humeur qui va compliquer le retour à l’apaisement, facilitateur de l’endormissement.
⚠️l’insomnie va également provoquer des problèmes de concentration et de mémoire, des sautes d’humeur et d’irritabilité, de l’anxiété et/ou de la déprime.
Que faire ?
Les somnifères sont une fausse bonne idée car ils ne créent pas un sommeil réparateur. Il faut surtout s’attaquer aux causes de l’insomnie. En dehors de cas comme l’apnée du sommeil, la plupart des troubles peuvent être réglés par une série de bonnes pratiques :sortir le téléphone portable de sa chambre, avoir un rythme de sommeil régulier, marquer la différence entre le lieu d’éveil et le lieu de sommeil en évitant de regarder une série dans son lit.
Ils peuvent également être réglés par des méthodes thérapeutiques simples comme la sophrologie, pour aider à évacuer la charge mentale, apprendre à gérer son stress et ses émotions afin de retrouver un équilibre et un mieux-être.
#sommeil #sophrologie

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